Q: Je me décrirais de la façon suivante...
... après une longue journée de durs labeurs, une douche tant attendue et la cheminée qui crépite en donnant la chaleur bienvenue, objectif : canapé.
Rien de prévu et rien en vue, il aime ça, enfin ça dépends...
D'un geste mille fois répété, il roula et alluma sa cigarette, soulagé.
Le silence de la campagne, apaisant et angoissant...
Moment de solitude.
L'un de ces moments où l'on essaye de se projeter dans l'avenir; sans succès.
Les pensées défilent, se heurtent ou se combinent...
Ce silence est toujours là, parfois brisé succinctement par le bruit du briquet, les inspirations, expirations de fumée ou le bois qui disparaît peu à peu et livre sa fumée aux étoiles.
Sinon, rien.... pas le moindre signe de vie, une soirée de printemps fraiche et silencieuse, l'impression de néant.
Il n'est pas triste, juste penseur, émotion douce.

Q: Ce que je recherche...
En fait, il est bien, étonnante contradiction dans un monde où le bonheur est formaté dans les dogmes du dynamisme et le bruit de fond de la télévision.
Les minutes défilent, silence....
Toujours ce silence.

Soudain, il se lève brusquement. Silence enfin brisé !
Cette pensée lui est soudain revenue, comme souvent....
Il pense à elle, unique, douce, intelligente et tendre. Déesse de son monde onirique, si proche et si lointaine, inaccessible mais toujours présente et source d'espoir en la femme.
Il prend son ordinateur, le met en marche.
Le silence est revenu.........
Soudain, une musique fait doucement entendre sa mélodie, c'est Janis, le silence à totalement disparu.
L’analogie entre ses rêves, la muse qui y réside et internet, utopie ?
Idéalisme de ces mots qui tissent une toile par le fil, jusqu'à devenir un pont. Pourquoi pas ?